Vincent Courtois .Violoncelle Robin Fincker .Clarinette, Saxophone ténor Daniel Erdmann .Saxophone ténor
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Après un libre hommage aux compositeurs de musiques de films (Bandes Originales), le trio formé par Vincent Courtois, Daniel Erdmann et Robin Fincker s’empare de l’oeuvre immense de Jack London et signe un album, enregistré sur les terres de l'écrivain, en Californie, qui dit la complexité et la beauté de l'oeuvre de l'auteur de Martin Eden.
“J’ai découvert Jack London assez tard, en novembre 2016 : d’abord, les Chroniques des mers du sud puis l’initiatique et incontournable Martin Eden” se souvient Vincent Courtois. “L’oeuvre dense et souvent autobiographique de cet écrivain américain, si riche et si puissante, n’a alors cessé de me suivre, d’accompagner mon quotidien, mes voyages et donc la musique que je joue”.
L’idée a alors germé chez le violoncelliste de monter une tournée sur les traces de Jack London et d’enregistrer un album, inspiré de son oeuvre, dans le fief de l’écrivain, à Oakland, en Californie. Le trio, augmenté de l’ingénieur du son Gérard de Haro (La Buissonne), a donc traversé l’Atlantique et joué sa musique sur la côte est (Boston, New York) avant de rejoindre la baie de San Francisco où un enregistrement en public avait été organisé. La veille, rendez-vous avait été pris avec l’arrière-petite-fille de Jack London, Tarnell Abbott, dans l’antre de l’écrivain qui est devenu un parc historique, sur le versant est du mont Sonoma. Vincent Courtois, Daniel Erdmann et Robin Fincker ont même improvisé sur la tombe de l’auteur de Martin Eden, à quelques mètres des ruines de son ranch parti en fumée. Un moment capturé par le photographe Loïc Vincent et qui deviendra la pochette de Love of Live, nouvel album de ce trio inséparable depuis Mediums (2012) et qui est devenu l’une des formations les plus précieuses du jazz européen.
La plupart des compositions reprennent donc des titres de nouvelles et récits de London, que Courtois, Erdmann et Fincker ne cessent de découvrir depuis que ce projet a pris forme dans la tête du violoncelliste, qui improvise et écrit régulièrement autour de textes en prose et de poèmes (avec le comédien Pierre Baux et l’écrivain Frédéric Boyer notamment) mais n’avait jamais emmené son trio sur ce terrain si fertile. Ici, c’est la musique qui raconte et répond aux récits de London dont la véritable force, suggère Vincent Courtois, est “d’avec ses vies de rencontrer la nôtre, de devenir cet ami, cet ancêtre éloigné, ce frangin, ce camarade de qui chaque jour on attend de nouveaux récits.”
Chez London, Courtois a puisé un certain rythme, une vitesse, voire une urgence et s’est davantage intéressé au chroniqueur des bas-fonds, à l’écrivain politique (Goliah, The Dream of Debs sur l’utopie d’une grève générale) et à l’homme aux mille vies qui a connu le vagabondage et la prison (The Road) autant que la célébrité, qu’à l’auteur de l’Appel de la forêt.
La richesse de l’oeuvre-maîtresse Martin Eden est évoquée sur deux titres en miroir - le premier s’inspirant des débuts, chaotiques et maladroits, du personnage du livre et qui rappellera le répertoire de Mediums et le second du dernier chapitre, synonyme d’élévation et de libération. Les deux versions de To Build A Fire (Construire un Feu) font l’objet de deux compositions qui illustrent une certaine dualité dans la perception des écrits de London.
“Il m’apparaît que chez London, le décor est parfois plus important que l’histoire” précise Courtois qui a guidé son vrai-faux trio chambriste loin de sa zone de confort, accompagnant les chercheurs d’or de Jack London en Alaska (Trust) ou dans la toundra canadienne (Love of Life) et les chasseurs de phoque dans le Pacifique nord (The Seawolf).
Habitué des projets au long cours et des propositions protéiformes (pour Les Démons de Tosca, il a imaginé un groupe à géométrie variable qui a rencontré le public en prison ou dans des écoles), Vincent Courtois a créé en parallèle de Love of Life le projet Oakland pour lequel le trio dialogue avec le musicien et chanteur John Greaves et le comédien Pierre Baux.
Enregistré à Oakland au 25TH STREET RECORDING STUDIO le 26 et 27 juin 2019 par Gérard de Haro assisté par GABRIEL SHEPARD.
Mixé par Gérard de Haro aux Studios La Buissonne, Pernes les Fontaines.
Masterisé par Nicolas Baillard au Studio de Mastering de La Buissonne.
Produit par La Compagnie de l’imprévu et Gérard de Haro.
Conception graphique de Loïc Vincent.
Commercialisé en partenariat avec ECM records.
www.ecmrecords.com ⁄ www.labuissonne.com
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